Ça saigne encore

L'incroyable vie de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Paolo Nori


traduit de l’italien par Nathalie Bauer et du russe (textes inédits) par Paul Lequesne



Date de parution : 04/01/2023
ISBN : 978-2-38482-060-3
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 336
Prix : 22.00 €

Adolescent, Paolo Nori dévore un livre sans couverture ayant appartenu à son grand-père maçon : Crime et Châtiment, de Dostoïevski. Il est foudroyé. Ce choc le décide à se lancer dans des études de russe, puis dans la traduction, l’enseignement et l’écriture. En 2020 il entreprend de rédiger un ouvrage sur son écrivain de prédilection en se mettant lui-même en scène dans cet exercice. Dépeignant Dostoïevski comme un archer dont les flèches « font saigner », parce qu’elles touchent le fond de l’âme, l’universel, il découvre, malgré le fossé des années, d’étranges correspondances entre la vie du Russe et la sienne.

L’ironie, l’humour et l’anticonformisme de Nori mêlés au sérieux de la biographie produisent un cocktail explosif. S’incarnent, sous les yeux du lecteur, non seulement Dostoïevski, mais aussi Tourgueniev, Pouchkine, Gogol, Tolstoï et autres Leskov, avec autant de force que l’écrivain italien en personne et les membres de son entourage – ses parents, sa compagne surnommée « Togliatti » comme l’ancien secrétaire du PCI dit « le Meilleur » ou leur fille « la Bataille » –, dont nous sont contés les joies et les déboires.

Ce livre plein de vie et d’allégresse est avant tout une déclaration d’amour à la lecture, capable de changer le cours d’une vie.

ISBN EPUB : 978-2-38482-061-0

EPUB, protection par filigrane
15.99 €

« Drôle, direct, insolent, pessimiste, incrédule, provocateur, ce pince-sans-rire vous harponne dès qu’il prend la plume. » Florence Noiville, Le Monde

« Si Paolo Nori réussit son coup, c’est aussi parce que le fond – une érudition vécue, sans cuistrerie – a trouvé la forme explosive, bâtarde, qui lui convient. Ça saigne encore est un conte, un récit, un essai, un stand-up autobiographique, un cours et une conversation apparemment décousue, en treize chapitres largement et inégalement subdivisés : une conversation à la russe, dans la cuisine, autour du thé puis de la vodka. Le spécialiste circule drôlement dans cette double vie. » Philippe Lançon, Libération

« [Une] plume aiguisée. »  Sean Rose, Livres Hebdo

« Ce livre est une pépite. » Guy Abonnenc, Le Dauphiné

« C’est puissant et jubilatoire. » Le Progrès

« Saisissant, atypique et jubilatoire, malgré la blessure ancienne, toujours ouverte et qui saigne encore. Du jamais lu. » Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise