Quatre jours sans ma mère

Ramsès Kefi


Prix Première Plume (Furet du Nord - Decitre)
Prix Les Défricheurs de la rentrée littéraire

Sélection prix Renaudot des lycéens
Première selection prix Renaudot
Première sélection Grand Prix du roman de l'Académie française

Finaliste prix Talent Cultura
Sélection Prix du roman Fnac
Sélection Prix littéraire des Inrockuptibles
Sélection prix Psychologies magazine
Sélection prix du roman Coiffard
Sélection prix de la librairie Nouvelle d'Orléans 
Sélection prix Saint Georges du premier roman
Sélection prix du roman des lectrices et lecteurs Les yeux qui pétillent
Sélection prix Pantagruel
Sélection Prix des lecteurs du Chat Perché



Date de parution : 21/08/2025
ISBN : 978-2-38482-249-2
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 208
Prix : 20.00 €

Un soir, Amani, soixante-sept ans, femme de ménage à la retraite dans une cité HLM paisible en bordure de forêt, s’en va. Pas de dispute, pas se cris, pas de valise non plus. Juste une casserole de pâtes piquantes laissée sur la cuisinière et un mot griffonné  à la hâte : « Je dois partir, vraiment. Mais je reviendrai. » Son mari Hédi, ancien maçon bougon, chancelle. Son fils Salmane s’effondre. À trente-six ans, il vit encore chez ses parents, travaille dans un fast-food, fuit l’amour et gaspille ses nuits sur un parking avec son meilleur ami, Archie, et d’autres copains cabossés.

Père et fils tentent de comprendre ce qui a poussé le pilier de leur famille à disparaître. Alors que Hédi réagit vivement, réaménage l’appartement, enlève son alliance, Salmane met tout en œuvre pour retrouver sa mère. Son enquête commence avec de maigres indices – une lettre, un chat tigré, une clé rouillée –, et remue un nombre incalculable de regrets. Il pressent que ce départ est lié à l’histoire de ses parents, orphelins émigrés de Tunisie. Il devine aussi que l’événement va tous les transformer, surtout lui, Salmane, qui voit enfin advenir son passage à l’âge adulte.

Dans ce premier roman plein de verve et de sensibilité, Ramsès Kefi compose une fresque intime et sociale, où le quartier ouvrier de la Caverne est à lui seul un personnage, avec ses habitants pudiques, son PMU d’antan, ses reproductions de bisons sur les murs… Ce texte est un chant d’amour aux mères qui portent le poids de leur famille, sans bruit et sans reconnaissance, aux hommes fragiles, impétueux mais débordant de tendresse, à ceux qui ont le courage d’aller chercher dans le passé les remèdes aux maux du présent.

ISBN EPUB : 978-2-38482-250-8

EPUB, protection par filigrane
13.99 €

« Avec ce premier roman sans temps mort, aussi délicat que lumineux, l'auteur nous embarque avec lui dans une course contre la montre. Il nous rappelle comme les mères sont des piliers et que leur histoire, quelle qu'elle soit, est aussi la nôtre. » Laurence Caracalla, Le Figaro

« La pudeur est une matière sensible dont Ramsès Kefi s’empare avec humour et tendresse. » Gladys Marivat, Le Monde

« Ramsès Kefi est un oiseau rare. » Anne Crignon, Le Nouvel Obs

« Drôlerie, justesse, vivacité, tendresse... » Valérie Marin La Meslée, Le Point

« Un roman vrai comme un grand cri d'amour doublé d'une enquête sur l'importance de connaître ses origines. » Bernard Babkine, Madame Figaro

« Quête familiale, ode aux mères, ces héroïnes anonymes des quartiers défavorisés, ce récit de Ramsès Kefi est une petite bombe de tendresse qui remue de la première à la dernière page. Un récit très fort sur la transmission, nos origines, nos secrets et le poids de la famille, porté par des personnages très attachants. Magnifique découverte. » Sandrine Bajos, Le Parisien Dimanche

« Déclaration d'amour pudique et vibrante, ce premier roman fait surgir une mère comme on en a rarement croisé dans les livres. » Anne-Laure Walter, La Tribune Dimanche

« Ramsès Kefi propose une réflexion très contemporaine sur la masculinité, les relations père/fils et le poids de l’exil dans une France inhospitalière. » Pauline Le Gall, Les Inrocks

« Le style, le ton, l'histoire, tout, dans ce premier roman de Ramsès Kefi, force l'admiration. » Marianne Payot, Lire Magazine

« Hymne aux mères infiniment tendre et percutent, ce premier roman est l'histoire d'un envol, d'une introspection et d'une quête de liberté. Superbe ! » Héloïse Goy, Télé 7 Jours

« Une vraie réussite que ce premier roman ! » Samuel Loutaty, Télé Z

« Dans une langue fleurie comme un bouquet de jasmin, le journaliste Ramsès Kefi signe un premier roman grouillant d'humanité, ode à l'amour maternel. » Salomé Kiner, Le Temps

« Quatre jours sans ma mère met des mots sur une absence vertigineuse, avec tendresse, simplicité́ et un humour discret mais bienvenu. » Nicky Depasse, Gael