Au commencement était la Raison

Pour une intelligence de la foi

Irène Fernandez



Date de parution : 06/03/2008
ISBN : 978-2-84876-100-8
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 224
Prix : 18.00 €

« Catholique depuis l'âge de seize ans, je suis toujours, plus de soixante ans plus tard, aussi heureuse et aussi étonnée de l'être. Rien ne m’y prédisposait en apparence, en tout cas sûrement pas les souvenirs lumineux ou émouvants de l’enfance, comme le veut le cliché, car je n’en avais pas. Certes j’avais reçu le baptême, pour des raisons peu spirituelles, me semble-t-il, à la demande d’une grand-mère pour qui le catholicisme était plus une estampille sociale qu’autre chose. Mes parents, qui s’étaient séparés très tôt dans mon enfance, étaient tous deux fort étrangers à la foi… »

Irène Fernandez raconte son itinéraire spirituel qui, dès le moment de sa conversion, a placé le Christ et son enseignement au cœur de sa vie. Mêlant anecdotes et souvenirs (on y trouve de passionnantes évocations de quelques grandes figures qui l’ont accompagnée, dont le père Chenu ou le cardinal Daniélou), elle affirme un point de vue constamment personnel sur ce qu’est le christianisme, et spécialement le catholicisme. Elle tente de décrire aussi objectivement que possible ce qui constitue « l’épine dorsale » intellectuelle de la religion chrétienne, quelles en sont les certitudes qui demeurent sous toutes les incertitudes, malgré l’immense diversité de ses modalités à travers l’espace et le temps. Elle fait aussi la critique des distorsions dont ces idées pâtissent aujourd’hui, y compris même parfois dans l’Église… Car, pour Irène Fernandez, reprenant à son compte l’injonction de saint Augustin : « Aime de tout cœur l’intelligence », il convient de mettre l’accent sur le fait que le christianisme est lumière et qu’il est, dans son fond, culte de la Raison. En ces temps où l’on oscille entre une philosophie désenchantée de la modernité et un « retour du religieux » plutôt ambigu, elle rappelle, dans ce livre réjouissant pour l’esprit, les lignes de force de la foi chrétienne dont elle considère, avec Newman, qu’elle est un acte intellectuel dont l’objet est la vérité.

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