Dé mem brer

Joyce Carol Oates


nouvelles traduites de l’anglais (États-Unis) par Christine Auché



Date de parution : 05/03/2020
ISBN : 978-2-84876-795-6
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 288
Prix : 19.00 €

Qu’elles soient veuves, célibataires ou adolescentes, les femmes qui habitent ce recueil se retrouvent inévitablement confrontées aux menaces du monde extérieur, provoquant en elles un sursaut de révolte…

Il en va ainsi de Jill, qui comprend trop tard les intentions malsaines de son beau et mystérieux cousin ; de Stephanie, jeune fille mal dans sa peau, jalouse de sa sœur aînée et attirée par le même garçon, qui finit par prendre le mors aux dents. Ou encore de Mariana, qui fait une découverte des plus perturbante dans la maison qu’elle partageait avec son défunt mari. Claudia, quant à elle, est obsédée par les oiseaux du lac tout proche, et nourrit le fantasme de se transformer en héron vengeur pour régler son compte à un beau-frère trop entreprenant.

Explorant avec brio la frontière ténue entre fantasmagorie et réalité, les sept nouvelles rassemblées ici nous font pénétrer dans le quotidien de personnages vulnérables, en prise avec la violence qui les entoure. Qu’elle prenne la forme d’un père abusif ou d’une compagnie aérienne outrageusement zélée, c’est bien la folie qui règne dans l’univers de la grande Joyce Carol Oates.

ISBN EPUB : 978-2-84876-796-3

EPUB, protection par filigrane
12.99 €

« Le psychopathe et ses obsessions morbides, la fraîche victime effarée, les parents dévastés... : tout cela nous emporte en réalité bien loin du dénouement attendu. On n'anticipe jamais à quel point Oates, experte en retournements pervers, sait saisir le vrai de l'humain, restituer et distiller l'infinie complexité des paysages émotifs. » Le Monde

« Dans la veine de son inoubliable thriller horrifique Mudwoman, la prolifique auteure américaine y raconte la descente aux enfers de femmes tourmentées par les fantômes de leur passé. L'atmosphère est farouchement gothique. Marécages cachés, carcasses de voitures rouillées, poupées disloquées et couteaux effilés plantent un décor souvent sordide. Âmes sensibles s'abstenir. » Les Échos

 

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