roman traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Françoise Adelstain
Date de parution : | 16/10/2014 |
ISBN : | 978-2-84876-435-1 |
Format : | 12 x 19 cm |
Pages : | 288 |
Prix : | 9.50 € |
Décembre 1968, Simon et ses copains de son collège anglophone de Bloemfontein, « métropole » de l’État libre d’Orange en Afrique du Sud, s’apprêtent à flanquer une dérouillée au tennis aux péquenots d’un collège technique des environs. Éducation anglaise contre enseignement afrikaner. Les visiteurs débarquent et, parmi eux, Fanie van den Bergh, un garçon qui a partagé l’enfance de Simon à Verkeerdespruit, patelin champion de l’apartheid, village de petits et moyens Blancs afrikaners, servi par ses Bantous parqués dans le township.
La confrontation sportive ravive des souvenirs oubliés et met en évidence, au passage, les conflits raciaux et de classe. Heyns choisit d’explorer le fossé entre Anglais et Afrikaners, fossé dont Simon – fils d’un magistrat anglais « libéral » et d’une Afrikaner – est le reflet. Fanie, lui, est issu d’une des familles pauvres de la paroisse, celles dont s’occupent les dames de l’ouvroir sous la houlette du pasteur Claassen. Car le pasteur préside à tout dans ce petit bourg : sa femme transmet sa parole, les autres s’exécutent. Et les déviants, il y en a évidemment quelques-uns, sont impitoyablement chassés – Steve et sa moto, Trevor et sa chemise rose… Pour ces enfants, il y a surtout l’école, où ils apprennent la vie, à défaut d’autre chose : la bêtise tellement humaine, les amitiés compliquées, les expériences sexuelles, mais aussi l’hypocrisie morale et le conservatisme raciste du monde des adultes…
Finaliste du prix Fnac 2010
« Ce qui dès le début distingue ce livre, c’est la qualité de l’écriture : l’humour, l’ironie et aussi le talent de Heynes à user du pouvoir de l’euphémisme. »The Sunday Independent
« Un livre qui dévoile magnifiquement l’hypocrisie morale de l’époque. » Publisher’s Weekly
« Langage riche… personnages superbes… Une histoire qui dépasse celle de l’apprentissage de Simon pour aborder les propres combats d’une société en devenir. » The Los Angeles Times
« Un livre d’une trompeuse délicatesse, soigneusement construit, à la fois mélancolique et d’une subtile drôlerie. […] Sous la surface du roman, Heyns nourrit une fureur tangible[…] Un livre important, sérieux et charmant. » Bookforum
« Fascinant…Un livre qui mérite un immense lectorat. » The Wall Street Journal