La dactylographe de Mr James

Michiel Heyns


Traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Françoise Adelstain



Date de parution : 23/08/2012
ISBN : 978-2-84876-212-8
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 336
Prix : 22.00 €

Troisième sélection Prix Fémina étranger 2012

En 1907, Henry James engage une nouvelle secrétaire, Theodora Bosanquet, qui demeurera à son service jusqu’à sa mort. Rebaptisée Frieda Wroth par Michiel Heyns elle est la voix de cet étonnant roman dont on ne sait plus vraiment qui est l’auteur en fin de compte, tant Heyns est un virtuose du style jamesien. Combinant faits et fiction, il recrée la petite ville de Rye et la société gravitant autour du « Maître ». Avec, au premier plan, la vie dans Lamb House, la grande maison de brique où se croisent et se recroisent les domestiques imperturbables, les invités bavards et indiscrets, la famille James (le docte professeur William, sa femme et leurs deux enfants), une medium et ses séances de spiritisme, la redoutable meneuse des suffragettes, les jeunes disciples mâles de James, sans oublier Max le chien, tous emportés dans une sorte de tourbillon. Mais la mélancolie n’est pas loin : le lecteur sait, comme Henry James lui-même, que la mort est annoncée.

Appréciée pour sa compétence, frustrée de n’être guère plus que la dactylographe du grand homme, qui la fascine mais qu’elle observe d’un œil critique, prise au centre d’une tragi-comédie à quatre (une histoire de lettres compromettantes à récupérer) dont les principaux acteurs sont la terrifiante Edith Wharton et le beau Morton Fullerton, les deux amis de cœur de Mr James, Frieda, s’efforce, elle, d’obéir au dictum du Maître : « Profitez de la vie autant que vous le pouvez ; c’est une erreur que de ne pas le faire. » Mais vivre aussi a un prix… Amours et tromperies, jeux de dupes, nous sommes vraiment chez Henry James ! Un enchantement de lecture.

« Entre fiction et reconstitution érudite de l’œuvre, de l'entourage et de l'époque de l'auteur britannique , Heyns nous entraîne, d'une plume vive et acérée, à l'humour tellement anglais, dans un roman fin et impressionniste qu'aurait pu écrire James lui-même » Églantine Gabaix-Hialé, La vie

« Irrésistiblement drôle, le roman de Michiel Heyns est aussi un passionnant tableau de l’Angleterre aux temps heureux des terrifiantes suffragettes et des troublantes secrétaires. » Didier Jacob, le Nouvel Observateur

« Michel Heyns nous restitue l'atmosphère de l'Angleterre au tournant du siècle : extravagant portrait littéraire de l'époque. » Le canard enchaîné

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