Triburbia

Karl Taro Greenfeld


Traduit de l’anglais (États-Unis) par Françoise Adelstain



Date de parution : 29/08/2013
ISBN : 978-2-84876-337-8
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 288
Prix : 20.00 €

À Tribeca, ce célèbre quartier de Manhattan, où ont afflué jeunes bourgeois argentés et pseudo-bohèmes, un groupe d’hommes se retrouve tous les matins pour prendre le petit déjeuner, après avoir déposé leurs enfants à l’école chic du coin.

L’ingénieur du son devenu, grâce à son mariage avec une riche WASP, propriétaire de studios d’enregistrement ; le sculpteur, géant taiseux vivant des subsides de sa femme galeriste ; le journaliste à succès dont les Mémoires vont se révéler entièrement truqués ; le dramaturge qui n’a écrit qu’une seule vraie pièce ; le marionnettiste qui rêvait de révolutionner son art ; le cuisinier italien en passe de coloniser la ville avec ses restaurants ; le producteur de cinéma qui n’a presque rien produit, et même le gangster juif de Brooklyn qui méprise ces goys, mais ne peut s’empêcher de les écouter disserter sur le monde comme il va : à eux tous (sans oublier leurs épouses, souvent détentrices du vrai pouvoir), ils forment une sorte de tribu urbaine fascinante sur laquelle Karl Taro Greenfeld porte un regard sarcastique et amusé.

Cette minisociété, embringuée dans une ronde à la Schnitzler, à qui trompe qui, se disperse au bout d’un an, mais reste pour le lecteur l’irrésistible portrait d’un New York très… new-yorkais.

« Triburbia procède par touches incisives, pointillisme duquel émane une langue truculente, ainsi qu’un art consommé du portrait. » Paloma Blanchet-Hidalgo, Le Monde des livres

« D’une plume espiègle, Greenfeld scrute le malaise de ces faux bohèmes prisonniers de leur confort. » Sandrine Mariette, Elle

« S’il ne laisse pas la moindre chance à ses personnages […], la cruauté de Greenfeld n’a d’égale que sa tendresse. » Olivier Mony, Livres Hebdo

« Un regard d’entomologiste et un humour mordant. » Béatrice Putégnat, Page des Libraires

« Comme si Woody Allen avait eu la charge d’adapter un roman particulièrement trash de Bret Easton Ellis. » Delphine Neimon, The Artchemists (en savoir plus)

« Karl Taro Greenfeld dresse le portrait de ce quartier avec un humour certain, et un cynisme très rafraîchissant. […] Du grand art. » Emily Vaquié, Café Powell (en savoir plus)