roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Seban
Date de parution : | 12/10/2023 |
ISBN : | 978-2-38482-042-9 |
Format : | 14,5 x 22 cm |
Pages : | 608 |
Prix : | 25.00 € |
Hannah et Wes Jarrett forment l’une des familles les plus en vue de l’élite blanche et bourgeoise de Detroit, en cette fin des années 1970. Entre les galas caritatifs et les déplacements d’affaires, ils se croisent à peine, et n’ont plus en commun que leurs deux enfants, choyés par la gouvernante. Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, des gros titres abominables font la une des journaux : des corps de garçons sont retrouvés nus, sans vie, comme exposés au public. Par un meurtrier dont on ne sait rien, et que les médias s’empressent de nommer Babysitter.
Alors que la peur couve dans les foyers, Hannah ne se ressemble plus. Elle,l’épouse fidèle, recherche excitation et aventure auprès d’un mystérieux amant, dont elle ne connaît que les initiales : Y. K. Cependant qu’un piège dévastateur se referme sur elle, les crimes de Babysitter se multiplient…
Portrait âpre et percutant d’une élite blanche américaine isolée du monde, Babysitter est un roman fiévreux et corrosif, brillamment orchestré. Corruption des forces de police, hypocrisie, prédation sexuelle, fureur et misogynie des hommes, Joyce Carol Oates n’épargne rien ni personne, et surtout pas les lecteurs.
ISBN EPUB : 978-2-38482-043-6
EPUB, protection par filigrane
15.99 €
« Une fresque pénétrante et puissante, volontiers ténébreuse, aux dimensions de Comédie humaine, un portrait multidimensionnel de l’Amérique, son histoire, sa psyché collective, ses névroses, ses mythologies. » Nathalie Crom, Télérama
« À peine a-t-on plongé dans Babysitter que l’on s’arrête déjà pour relire le détail d’un dialogue, pour décortiquer la construction d’un chapitre, analyser ce qui fait le sel d’un portrait ou la justesse d’un monologue intérieur. Chaque chapitre est un coup de poing. On en sort avec une certitude renforcée : le savoir-faire de Joyce Carol Oates est plus stupéfiant de roman en roman. » Florence Noiville, Le Monde
« [Joyce Carol Oates] ne déçoit jamais, et son œuvre, à côté de ses livres les plus connus (dont Blonde, somptueuse, abondante et mortifère rêverie sur Marilyn Monroe), ne comporte pas de ratés, et constitue un corpus extrêmement solide et cohérent. » Christophe Mercier, Le Figaro
« D’une maîtrise et d’une virtuosité rares. » Geneviève Simon, La Libre Belgique
« [Joyce Carol Oates est] à l’apogée de son art avec Babysitter. » Julien Burri, Le Temps
« C’est noir, c’est fiévreux, c’est oppressant, c’est une réussite ! » Marion Guilbaud, Biba
« Un condensé éblouissant de tout ce qui fait le sel de l’œuvre [de Joyce Carol Oates]. À la manière d’un Tom Wolfe dans Le Bûcher des vanités, elle dessine un portrait au vitriol de l’élite blanche américaine. » Léonard Desbrieres, Le Parisien Weekend
« Joyce Carol Oates à son meilleur dans ce tableau cru et glaçant de l’Amérique blanche des années 70. » Laurent Raphael, Le Vif
« Joyce Carol Oates recourt à des monologues intérieurs d’une percutante justesse ainsi qu’à des descriptions d’une grande force cinématographique pour donner vie à son personnage. » Marianne Meunier, La Croix
« Éblouissant. » Challenges
« Une écriture âpre et percutante. » Stéphanie des Horts, Le Journal du Dimanche
« Hypnotisé, pantelant, le lecteur peine à reprendre son souffle. Parce qu'il n'est pas question de manquer un seul mot de cette prose magistrale, virtuose, qui fait ressentir comme aucune autre un mélange de fascination et d'horreur. Tour de force stylistique, Babysitter est aussi une fresque sociale, un morceau d'histoire de l'Amérique. [...] Avec ce diamant noir, Joyce Carol Oates signe ce qui pourrait bien rester – aux côtés de Blonde (Stock, 2000) et des Chutes (Philippe Rey, 2004) – l'un de ses plus beaux livres. » Florence Colombani, Le Point
« On retrouve tout le talent de l’autrice, qui fait monter la tension via un scénario machiavélique. » Michele Rager, Flair
« Des phrases courtes et percutantes font de ce roman un uppercut qui prouve qu'à quatre-vingt-cinq ans, Joyce Carol Oates n'a décidément pas peur de monter sur le ring. » Stéphane Durand, Haarper’s Bazaar France
« Une fois encore, la grande romancière s’empare d’un fait divers sordide pour brosser le portrait à charge d’une Amérique dysfonctionnelle et brutale. » Isabelle Lesniak, Les Échos
« Un grand roman sur la domination masculine, à travers ce portrait d’une femme qui ne se voit vivre que dans le désir d’un homme et qui devient un objet. » Élise Lepine, France Culture
« Une maîtrise de la narration épatante. » Virginie Bloch-Lainé, France Culture
« Babysitter est un roman impressionnant, très noir, singulièrement troublant, subtilement composé, dont on tourne les pages avec de plus en plus d’impatience. Et de crainte. » Michel Abescat, France Inter
« Joyce Carol Oates, avec un talent monstre, tend un miroir à la Bête qui sommeille en chacun de nous. En refermant son poisseux et fascinant roman, on frissonne en espérant ne jamais lavoir se réveiller. » François Lestavel, Paris Match
« À quatre-vingt-cinqans, Joyce Carol Oates est au sommet de son art et signe avec ce Babysitter vitriolé un de ses meilleurs livres. » Philippe Blanchet, Rolling Stone