« Tu veux savoir ce qui m’a conduit à prendre la route de l’exil à quinze ans ? D’accord, je vais tout te confier et tu vas être renversé. Tu es prévenu ! Mes mots seront durs, car la réalité est brutale. Mais je vais aussi te faire rire, je suis beau gosse et j’ai la tchatche. Je te demande une seule chose : ne me juge pas, ça n’a pas de sens d’appliquer ta morale à ma vie. »

Né dans un bidonville de la banlieue de Douala au Cameroun, Petit Wat est un adolescent haut en couleurs qui fait les quatre cents coups avec ses copains. Mais, sans avenir chez lui, il prend la douloureuse décision de partir pour accomplir son rêve : faire un boza, passer en Europe.

Avec un sac à dos troué et une immense foi en lui-même, Petit Wat découvre de nombreux dangers. Abandonné par un passeur aux portes du Niger, il doit affronter ghettos et déserts. Arrivé au Maroc, il rejoint des centaines de jeunes déshérités qui s’organisent pour affronter le « Monstre-à-Trois-Têtes » : des barrières massives séparant l’Afrique de l’Europe. Pourront-ils vraiment passer de l’autre côté ?

Dans Boza !, Ulrich Cabrel et Étienne Longueville proposent un regard inédit sur les réalités migratoires. La verve des personnages et l’humour du narrateur contrastent avec les enfers qu’ils traversent, offrant à ce roman d’aventures une tonalité et un rythme captivants.

ISBN EPUB : 978-2-84876-743-7

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13.99 €

« Ce parler vrai, cette verve, ce feu sacré... [...] Jamais acerbe, parfois amer, souvent drôle, toujours juste, le livre écrit à quatre mains par Ulrich Cabrel et Etienne Longueville se boit comme du petit-lait. » Le Penthièvre 

« Boza ! C'est un cri. Celui que poussent les migrants une fois franchies les barrières barbelées qui encerclent les enclaves espagnoles [...]. Ulrich n'oubliera jamais ce moment. Il raconte dans un roman son périple insensé » Ouest France

« La verve du récit, émaillé de jargon et de scènes rocambolesques, est la grande réussite de Boza!, le cri de victoire de ceux qui ont passé la frontière. Une façon de montrer que, pour survivre aux violences des passeurs, aux coups de blues, aux barbelés de Melilla et à l'incurie des services d'accueil français, il faut certes de l'argent, mais aussi de la chance, et plus encore de la rage. Cette truculence n'occulte ni l'horreur des épreuves traversées, ni la naïveté de ces jeunes incapables d'imaginer ce qui les attend. Mais elle facilite l'échange entre l'adolescent africain et son hôte français, rendant inoubliable leur relation d'exception. » La Vie

« Un roman passionnant, dur comme l'est la réalité, qui raconte l'enfer de la route migratoire. » Le Télégramme