Et devant moi, le monde

Joyce Maynard


Récit traduit de l’anglais (États-Unis) par Pascale Haas



Date de parution : 19/08/2021
ISBN : 978-2-84876-890-8
Format : 12 x 19 cm
Pages : 464
Prix : 13.90 €

Printemps 1972 : le New York Times Magazine publie un long article qui connaît un immense succès. La signataire de ce discours original sur la jeunesse, Joyce Maynard, dix-huit ans, en première année d’université à Yale, reçoit des centaines de lettres enthousiastes, parmi lesquelles celle de J. D. Salinger, cinquante-trois ans (dont elle n’a jamais lu une ligne). S’ensuit une correspondance soutenue entre la jeune étudiante et l’auteur culte de L’Attrapecoeurs. Très vite, sur les instances de celui-ci, Joyce abandonne Yale et ses études pour aller partager avec son admirateur une vie faite d’un splendide isolement et d’ascétisme alimentaire. Mais, au fil des mois, les problèmes se multiplient au sein de ce couple improbable. Acupuncture et homéopathie n’y pourront rien : laissée en proie à un désarroi total, Joyce est congédiée d’une manière aussi cruelle qu’inattendue. 

Vingt-cinq ans plus tard, divorcée et mère de trois enfants, devenue elle-même un écrivain confirmé, elle tente de raconter cette histoire et d’y trouver une explication. Elle décrit son adolescence entre un père poète alcoolique et une mère décidée à faire de sa fille un prodige littéraire, mais surtout, avec une franchise parfois jugée choquante, elle analyse son combat désespéré pour retrouver son équilibre après que Salinger a mis fin à leur liaison. Une liaison étrange et dévastatrice dont le récit porte un éclairage peu banal sur l’idole des lettres américaines.

« L’intérêt du livre réside […] dans le récit lui-même, captivant, de cette relation enchâssée dans un itinéraire de femme. » Évelyne Bloch-Dano, Le Magazine Littéraire

« Avec un talent d’observation exceptionnel, Joyce Maynard raconte simplement, comme si elle était encore surprise, bien des années après, leur étrange liaison, son sincère amour pour Jerry. » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur

« Le roman est troublant, l’émotion contagieuse. Il bouleverse littéralement le lecteur. » New York Times

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