Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Seban
Date de parution : | 14/03/2008 |
ISBN : | 2-84876-034-6 |
Format : | 14,5 x 22 cm |
Pages : | 512 |
Prix : | 22.00 € |
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l'abîme, en attendant qu’on retrouve le corps de son mari d’un jour, La Veuve banche des Chutes (ainsi que la presse l’a surnommée avant d’en faire une légende) attire l’attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, très vite fasciné par cette jeune femme étrange.
Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d’un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille.
Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l’Amérique : les ravages infligés à toute une région par l’expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place.
Ce roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfique a remporté le Prix Femina étranger en 2005.
ISBN EPUB : 9782848763989
EPUB, protection par filigrane
9.49 €
« Le roman de Carol Oates, sombre et envoûtant, ne laisse aucune chance au lecteur qui songerait à lui résister : on ne peut que tourner les pages, lire et lire encore, comme possédé par la force de l’orchestration » Dominique Bona, Version femina
« Amour et folie, cupidité et corruption sur fond de catastrophe écologique : rien n’échappe au regard rapace de Joyce Carol Oates. » M.L., Télérama
« Les phrases sont rapides, heurtées comme les émotions qui vous bombardent [...] Il y a là, comme dans les rapides du Niagara, quelque chose de bouillonnant qui vous happe diaboliquement » Florence Noiville, Le Monde des livres
« L’un des écrivains américains majeurs de notre temps » Sébastien Le Fol, Le Figaro
« Admirable fresque […] La profusion des personnages, la maîtrise de la construction, le rythme qu’elle impose font la réussite de ce grand roman. » Bernard Quiriny, Le Magazine littéraire
« Non seulement on entend les chutes; mais on voit la brume épaisse qui les surplombe, on sent son parfum enivrant, on frissonne au contact de l’eau et parfois, on boit nous aussi la tasse » Anna Topaloff, Marianne
« L’une des meilleures portraitistes de l’époque contemporaine » Anne-Florence Schmitt, Madame Figaro
« Joyce Carol Oates est l’impitoyable radiographe d’un pays en perdition morale » Olivier Mony Sud-Ouest