Les carnets de Victor Frankenstein

Peter Ackroyd


Traduit de l'anglais par Bernard Turle



Date de parution : 03/02/2011
ISBN : 9782848761800
Format : 14,5 x 22 cm
Pages : 352
Prix : 21.00 €

Depuis sa publication en 1818, Frankenstein, le célèbre chef-d'œuvre de Mary Shelley, a inspiré quantité d'artistes, de romanciers et de cinéastes. À son tour, Peter Ackroyd donne son angoissante version d'une extraordinaire histoire. L"auteur de ces carnets, le narrateur, c'est Victor Frankenstein lui-même, jeune étudiant genevois. Venu à Oxford poursuivre ses études, il se lie d'amitié avec Percy Bysshe Shelley dont l’athéisme passionné enflamme son imagination. Leurs idées avancées (et scandaleuses pour l’époque) valent aux jeunes gens d’être renvoyés de l’université. Ils se retrouvent à Londres, où Victor entend poursuivre ses expériences sur l’électricité et – pourquoi pas ? – réinsuffler la vie à un mort. Grâce aux théories de Galvani, à un matériel impressionnant et aux cadavres bien frais fournis par l’abominable secte des « résurrectionnistes », il n’y réussit que trop bien…

Commence alors, dans une atmosphère pesante et embrumée, l’infernale poursuite : unis par un pacte impossible, créateur et créature se pourchassent. Les énergies en présence, « galvaniques » ou intellectuelles, s’emballent, confirmant la théorie de Mary Shelley, selon laquelle l’homme, quoique conscient de courir à sa perte, ne manque pourtant pas d’y courir.

« Brillante variation sur le mythe de Frankenstein […] De ce récit prométhéen, Ackroyd tire un brillant pastiche à la gloire du roman gothique. » Emilie Barnett, Les Inrockuptibles

« Cette fable, écrite avec une virtuosité magnifiquement traduite en français, a le mérite de rendre à l’histoire sa profondeur. » Astrid de Larminat, Le Figaro

« Cette recréation du savant, qui fait de la science une dangereuse transgression […] est plutôt palpitante. » Thierry Guinhut, Le Matricule des anges

« C’est le romancier Peter Ackroyd qui raconte son histoire dans un étonnant récit qui plonge dans les plus obscurs recoins de l’âme britannique. » Didier Jacob, Le Nouvel Obs

 

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